Auteur/autrice : Chaman

Les voyages en avion

Pour les membres des communautés amérindiennes guyanaises macroqa et vaniVani, il est désormais devenu normal de prendre l’avion. Certes, c’est rarement pour s’adonner au tourisme (trop coûteux), parfois pour le travail (quand on leur propose autre chose que de s’agiter dans des spectacles de cabaret), mais le plus souvent pour certains boursiers afin d’aller suivre…
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Problèmes de connexion : suite

La révolution numérique n’a pas eu de répercussions sur la vie quotidienne qu’en métropole. Pour les communautés et tribus de Guyane, c’est enfin la possibilité de se signaler dans la forêt sans taper comme un crétin de baboune sur les arbres-tambours, c’est cartographier son territoire, marquer les abattis éloignés et les spots de chasse, prendre…
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Le guide s’appelle Francis

Captures d’écrans d’une « story » de « Guyane Tourisme », sur Instagram. Le Guide s’appelle Francis. Ce n’est pourtant pas un prénom courant ; mais ce n’est pas moi. (Non, ce n’est pas le village macroqa ni celui des vaniVani, et on ne met pas de cédille à Francis :-))    

En Guyane, l’histoire encore taboue de « l’éducation forcée » d’enfants amérindiens

Ouest-France 3/10/22 Pendant des décennies, des centaines d’enfants amérindiens ont été placés dans des pensionnats religieux. Hélène Ferrarini exhume cette histoire déchirante qui s’est déroulée dans le département français d’Amérique du Sud. > Article ici (abonnés Ouest-France)

Les cours d’escalade

Lorsque les enfants de la communauté macroqa sur les rives de l’Approuague en Guyane souhaitèrent soudain apprendre à grimper aux arbres et à se déplacer à l’aide de lianes et de cordes comme tout bon chasseur, le chaman et le chef coutumier-maire se réjouirent, après tant d’années lors desquelles les jeunes générations s’étaient désintéressées des…
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Les peintures corporelles

il fallut plusieurs campagnes de recherches et d’observation aux anthropologues pour comprendre la signification des nouvelles peintures corporelles de cérémonies affichées depuis peu par les jeunes de la communauté vaniVani installée sur les bords de l’Approuague ; ornements inédits qui se mirent à effectuer une rupture radicale et surprenante avec les motifs traditionnels ,qu’elles ont,…
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Le magicien

Longtemps, on se demanda pourquoi la tribu vaniVani n’avait plus de chaman, ce qui la distinguait étrangement des autres peuples autochtones de Guyane. C’est une enquête d’El Cabo, un journaliste pigiste pour le magazine « Petit Peyi » qui mit fin au mystère en narrant son étonnant parcours. L’article dévoila que l’homme avait quitté la communauté pour…
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Les nouveaux poissons

Pour une fois, il y eut une question posée à l’ordre du jour du Comité Tribal (CoTrib) Municipal vaniVani. La mère de famille Isabelle Morpho-Bleu était en effet intervenue : « Doit-on manger ces nouveaux poissons inconnus apparus depuis que les orpailleurs clandestins déversent du méthylmercure en amont ? » Très remontée, elle précisa : « C’est…
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Les fétiches

[Série de statuettes sans titre : parties de divers animaux morts issus de la forêt guyanaise, goudron, silicone, perles et verroterie de chez le Chinois-Qui-Vend-Tout, métal fondu, pigments, patafix, huile essentielle de cassier, parfum artificiel vanille] Les fétiches créés par Cécile Girafe-À-Pieds-De-Tortue l’artiste plasticienne macroqa engagée dans une recherche personnelle du « new arte povera…
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La question du premier arbre

Le récit fondateur du peuple macroqa narre qu’au Commencement du Début du Tout-Début, Père Agouti et Mère Alouate ont créé le monde, installé leur case au pied de Tàpâpùkitï le premier arbre qui se trouvait dans un coin giboyeux et poissonneux, et y ont placé la voûte céleste, toujours sereine, au-dessus. Il est dit aussi…
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